Les repose pieds sont composés de la potence qui relie l’avant du chassis du fauteuil à la palette qui supporte les pieds.
C’est une potence qui ne permet pas de relever la jambe. C’est le cas le plus répandu. Cette potence existe souvent en deux versions avec un angle différent, ce qui a pour effet de disposer la palette plus ou moins loin en avant du fauteuil. Choisir le modèle qui correspond à votre morphologie où à vos exigences liées à votre handicap.
Elle permet de relever la jambe avec le degré d’inclinaison choisi. Cet équipement est à réserver aux personnes qui ont ce besoin impératif de réglage, qui peut être dû à un problème d’articulation au niveau du genou ou à un problème d’œdème dans les jambes.
Elle est soit relevable en deux parties soit monobloc et se relevant d’un seul côté.
Chacune d’entre elles est fixée sur une potence ce qui rend le relevage ou l’escamotage sur le côté très facile. L’inconvénient est que parfois les deux palettes ne sont pas très jointives au milieu et que le pied peut glisser entre les deux.
Elle est très rigide et les pieds sont plus faciles à disposer. Elle est souvent esthétique. Son inconvénient réside dans une moindre facilité de manipulation lorsque l’on doit poser les pieds à terre.
Un fauteuil roulant manuel demande peu d’entretien, c’est l’une de ses vertus. C’est une raison supplémentaire pour le faire correctement et régulièrement.
Tous les humains sont soucieux de l’image qu’ils donnent. Les personnes en fauteuil n’échappent pas à cette règle, ils y sont même plus sensibles je crois. Mais il est très difficile de savoir comment est perçu un utilisateur par tous les valides.
En effet nous ne connaissons pas de sondages auprès du grand public pour connaître l’image que donnent les différentes personnes handicapées en fonction de leur fauteuil, électrique ou non, dépouillé ou non, avec des roues petites ou grosses à l’avant, avec un dossier bas ou normal, avec une peinture vive ou discrète.
Donc chacun fait ses choix en se guidant sur l’idée qu’il se fait du jugement des autres. La plupart du temps les handicapés pensent que leur image est meilleure si l’équipement qu’ils utilisent est plus dépouillé, signe d’un degré moindre de handicap.
Mais il me semble, et c’est justice que le degré de handicap joue assez peu sur l’image que l’on donne. Une personne qui bouge peu les bras mais qui est souriante et manifeste une présence attentive et bienveillante donnera d’elle-même une image très positive. À l’inverse un grossier personnage plein de muscles installé sur un fauteuil dépouillé ne sera pas aussi bien considéré.
Si l’on avait plus de valeur en étant moins handicapé, tous les handicapés seraient dévalorisés par rapport aux gens valides. Or nous clamons le contraire depuis des décennies.
En résumé le fauteuil qui vous donnera la meilleure image est celui sur lequel vous serez bien installé et qui vous donnera le sentiment d’aisance et de bien être.